Cette charmante impasse parisienne au coeur du quartier de Montparnasse, rend hommage à Marie-Vassilieff, artiste peintre et sculptrice russe qui créa une Académie de peinture qui deviendra pendant la Première Guerre mondiale la “cantinière des Montparnos”.

Aujourd’hui la Villa Marie-Vassilieff située au 21, avenue du Maine, est une impasse bucolique et artistique qui rappelle les célèbres et charmants Mews de Londres.

Histoire de Villa Marie-Vassilieff

Villa-marie-vassilief

De 1840 à 1877, cette impasse de l’avenue du Maine était un relais de poste qui perd peu à peu de son utilité avec le développement de la gare Montparnasse, située à quelques centaines de mètres. Les locaux sont alors abandonnés puis rasés et et font place à un projet immobilier mené en 1901 par l’avocat et héritier de la chaussée du Maine, Joseph Roux. Ce dernier fait construire dans cette impasse une trentaine d’ateliers d’artistes avec des matériaux de récupération de l’Exposition universelle de 1900.

Au début du XXe siècle Marie Vassilieff, peintre-sculptrice ancienne élève de Matisse, crée son atelier dans cette impasse où elle réalise des toiles d’inspiration cubiste et des “poupées” surréalistes. Durant la Première Guerre mondiale, Marie Vassilieff ouvre sa célèbre Cantine des artistes où elle offre le couvert aux artistes étrangers qui ne reçoivent plus de pension de leur pays d’origine. Ce QG de l’avant-garde artistique est fréquenté par les plus grands tels que Pablo Picasso, Georges Braque, Amedeo Modigliani, Fernand Léger, Max Jacob, Jean Cocteau, Fernand Léger, Henri Matisse…

Au fil du temps, l’impasse perd peu à peu de sa splendeur et tombe dans l’oubli. Dans les années 1990, les lieux sont menacés de destruction en faveur d’un projet immobilier mais heureusement rachetés par la mairie de Paris après une mobilisation éclair menée notamment par l’actrice Juliette Binoche et le photographe Robert Doisneau.

Jusqu’en 2013, l’impasse abrite le Musée du Montparnasse où sont données des expositions, mais faute de moyens et face à la faible affluence le musée ferme ses portes.

En 2021, la ville de Paris concède un bail de cinq ans à l’association Aware (Archives des Artistes Femmes, Recherches et Expositions) pour perpétuer l’héritage de Marie Vassilieff. L’impasse abrite aussi les archives d’Yves Klein et la fondation du sculpteur brésilien Frans ­Krajcberg.

Une impasse au charme anglais

Au cœur du quartier Montparnasse, cette impasse pavée verdoyante est un joli secret parisien plein de charme. Ce havre de paie bordée de part et d’autres d’ateliers et où règne une douceur de vivre d’un autre temps rappelle les célèbres mews londoniens.

Les mews (du verbe français « muer ») tirent leur nom des Royal Mews, les Écuries royales, édifiées à l’origine à Charing Cross par le roi Henri VIII pour héberger ses faucons de chasse pendant la mue. Par la suite, le terme est utilisé pour désigner tous les bâtiments et ruelles servant à abriter les chevaux des aristocrates. Aujourd’hui ces anciennes écuries et appartements allouaient au personnel des aristocrates ont été reconvertis en habitations luxueusement rénovées et agrandies.

Les plus charmants et pittoresques à Londres, se trouvent dans les quartiers de South Kensington, Chelsea et Notting Hill qui sont devenues des petits paradis urbains.

Villa-Marie-Vassilieff-london-lover

© Eric Pothier Photographies

A l’instar du parc de Bagatelle, la Villa Marie-Vassilieff dispose également de bancs en bois rappelant ceux des parcs londoniens tels que Hyde Park et Regent’s Park. Pour mon plus grand plaisir, Paris à des airs de campagne so British, des lieux bucoliques où il fait bon se promener.

shopping-bag-london-lover

© Eric Pothier Photographies

Ainsi avec sa rue pavée verdoyante, ses ateliers d’artistes et ses bancs pittoresques, la Villa Marie-Vassilieff était le lieu idéal pour convier Lena, Guilhem et Maxime à un shooting photo. Ces London Lovers de la première heure ont posé à mes côtés pour présenter dans une ambiance conviviale et amicale les sweats et accessoires de la marque.

Tous les vêtements et accessoires de la marque London Lover sont en coton biologique certifié GOTS. Tendance et sport chic, les sweats sont doublés en molleton offrant douceur et chaleur pour toute la famille.

Tote-bag-london-lover

© Eric Pothier Photographies

Où se trouve la Villa Marie-Vassilieff ?

Adresse : 21, avenue du Maine, 75015 Paris
Metro : Montparnasse-Bienvenüe
Site internetwww.villavassilieff.net

A propos d’Eric Pothier

Eric Pothier est photographe professionnel à Suresnes et exprime son art aussi bien dans le cadre de mariages, photos de famille, portraits, que dans l’univers corporate pour la mise en valeur d’un métier.

Vous avez un projet personnel ou professionnel, contactez Eric qui se fera un plaisir de vous conseiller.

Visitez son site internet pour découvrir ses photos et lui faire part de vos projets : https://321photo.fr

Share This Story, Choose Your Platform!

About the Author: Emilie Perrot

Articles similaires